mardi 25 novembre 2008

Sur le texte de Victor Hugo

Victor Hugo ; Préface de Cromwell.

Notice sur le théâtre classique.


Le Théâtre classique français (formalisé par Corneille et Racine) supposait tout un ensemble de règles que les romantiques tentent d’abattre afin de produire un théâtre plus réaliste (plus vrai).
Ces règles sont : La règle des trois unités (unité de temps, unité de lieu et unité d’action), la règle de vraisemblance (l’histoire doit être vraisemblable, le spectateur doit pouvoir y croire) et la règle de bienséance (aucune scène violente ou spectaculaire ne doit être montrée sur scène). De plus, pour les classiques comme Corneille et surtout pour Racine, les pièces doivent être écrites en alexandrins.
Contre ce théâtre, les romantiques magnifient les vertus du baroque (Shakespeare), ce dernier étant plus libre, mélangeant les registres et les genres (comédie et tragédie), et laissant plus de place au spectaculaire (contredisant la règle de bienséance des classiques).

Sur le texte de Victor Hugo.

L1-3 : Il est possible de tout représenter au théâtre, à condition que cela soit fait avec art. « Baguette magique » CAD que l’art transforme les faits bruts, les taille comme le ferait un sculpteur, pour leur donner une forme. « Tout peut s’y réfléchir » CAD que le théâtre est un miroir, il donne une image fidèle de la nature et de l’histoire, de la vie et de l’homme. « Point d’optique » Le théâtre est donc une sorte de miroir magique dans lequel tout est reflété sous une forme artistique. Il doit donc pouvoir tout représenter sous une telle forme et Hugo développe dans la suite du texte la conception qu’il se fait du pouvoir magique de l’art.
L5 : La réalité des mœurs et des caractères est moins sujette au doute et à la contradiction que les faits (cf Aristote, Poétique, pour qui la tragédie est plus scientifique, plus « vraie » que l’histoire du fait qu’elle comporte un ordre logique extrêmement rigoureux).
L6-12 : Hugo développe les diverses fonctions de l’art : il reconstitue les faits historiques en corrigeant les erreurs des chroniqueurs, complétant ce qu’ils n’ont pas dit par une imagination réaliste, l’art permet en outre d’harmoniser le tout en une œuvre qui sera crédible pour le public. L-11-12 : Idée qu’une illusion bien faite est plus vraie que la simple description prosaïque des faits.
L14-21 : Art et nature, intériorité et extériorité : l’art permet de développer la nature en montrant dans le drame à la fois le visible et l’invisible, CAD à la fois l’action extérieure des personnages sous forme de dialogues et leur vie intérieure sous forme de monologue. (« le drame de la vie et le drame de la conscience » l.21).
L22-30 : Si l’art doit développer la nature, il ne doit pas s’attacher à la seule beauté, il doit prendre en compte toutes les caractéristiques des sujets dont il traite. Caractéristiques qui sont comme des couleurs cachées au fond de la nature de chaque sujet et qui lui sont comme immanentes. («comme la sève qui monte de la racine à la dernière feuille de l’arbre » l.29-30).
L30-33 : Cette « couleur » est comme la couleur d’une époque, CAD l’ensemble des caractéristiques de cette époque ; caractéristiques dont la présence doit pouvoir se sentir partout dans le drame afin que le spectateur soit comme transporté à une autre époque et en un autre lieu.

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Ma tronche

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DEA de Philo, longtemps intérressé par l'occultisme et les diverses religions, j'ai fini par revenir dans le giron du christianisme. Bien que non pratiquant, je me sens appartenir, par ma naissance et par ma formation, à la confession d'Augsbourg, CAD au protestantisme Luthérien. Ceci dit, et de ce fait, j'éprouve le plus vif intérêt pour les monothéismes en général. Je crois qu'avec la philosophie, peut s'entamer un dialogue, une communication saine que nous aurons à continuer sans relache pour affirmer notre désir de paix et de concorde sous l'égide du Seigneur.