dimanche 16 novembre 2008

Dossier Figures de l'artiste.


Gustave Moreau : Jeune fille thrace portant la tête d'Orphée
Documents ; art et littérature.

1/ Emile Zola




"Auteur prolixe notamment du cycle des Rougon-Macquart, écrit entre 1871 et 1893, Emile Zola (1840-1902) s'illustre également avec la publication en 1898 de "J'accuse" lettre ouverte au président de la République en faveur de Dreyfus.
Tenant engagé du réalisme, et fondateur du naturalisme, il stigmatise dans ses critiques de salons l'œuvre de Gustave Moreau comme "la plus étonnante manifestation des extravagances où peut tomber un artiste"
"Il peint ses rêves, non des rêves simples et naïfs comme nous en faisons tous, mais des rêves sophistiqués, compliqués, énigmatiques, où on ne se retrouve pas tout de suite. Quelle valeur un tel art peut-il avoir de nos jours ? C'est une question à laquelle il n'est pas facile de répondre. J'y vois comme je l'ai dit une simple réaction contre le monde moderne. Le danger qu'y court la science est mince. On hausse les épaules et on passe outre voilà tout."
"Salon 1876" paru dans "Le Messager de l'Europe"
Saint-Pétersbourg, juin 1876
Extrait

2/ Proust.

« Le pays, dont les œuvres d’art sont ainsi des apparitions fragmentaires, est l’âme du poète, son âme véritable, celle de toutes ses âmes qui est le plus au fond, sa patrie véritable, mais où il ne vit que de rares moments. C’est pour cela que le jour qui les éclaire, les couleurs qui y brillent, les personnages qui s’y agitent, sont un jour, des couleurs et des êtres intellectuels. »1
Marcel Proust, Gustave Moreau

3/ Orphée par Wikipedia :

La légende d'Orphée, une des plus obscures de la mythologie grecque, est liée à la religion des mystères ainsi qu'à une littérature sacrée. Aède mythique de la Thrace, fils du roi Œagre et de la muse Calliope, il savait par les accents de sa lyre charmer les animaux sauvages et parvenait à émouvoir les êtres inanimés. Il fut comblé de dons multiples par Apollon, et on raconte qu'il rajouta deux cordes à la traditionnelle lyre à sept cordes que lui donna le dieu, en hommage aux neuf Muses, protectrices des arts et des lettres, auxquelles appartenait sa mère. Héros voyageur, il participa à l'expédition des Argonautes au cours de laquelle il triompha des sirènes et se rendit jusqu'en Égypte, puis revint en Grèce. À la fin de son périple, il rentra en Thrace, dans le royaume de son père.Sa femme, Eurydice (une dryade), lors de son mariage avec Orphée fut mordue au mollet par un serpent. Elle mourut et descendit au royaume des Enfers. Orphée put, après avoir endormi de sa musique enchanteresse Cerbère, le monstrueux chien à trois têtes qui en gardait l'entrée, et les terribles Euménides, approcher le dieu Hadès. Il parvint, grâce à sa musique, à le faire fléchir, et celui-ci le laissa repartir avec sa bien-aimée à la condition qu'elle le suivrait et qu'il ne se retournerait ni qu'il lui parlerait tant qu'ils ne seraient pas revenus tous deux dans le monde des vivants. Mais au moment de sortir des Enfers, Orphée, inquiet de son silence, ne put s'empêcher de se retourner vers Eurydice et celle-ci lui fut ravie définitivement. Orphée se montra par la suite inconsolable. Les Bacchantes thraces ou Ménades en éprouvèrent un vif dépit et le déchiquetèrent. Les Muses, éplorées, recueillirent les membres pour les enterrer au pied du mont Olympe, à Leibèthres.

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Ma tronche

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DEA de Philo, longtemps intérressé par l'occultisme et les diverses religions, j'ai fini par revenir dans le giron du christianisme. Bien que non pratiquant, je me sens appartenir, par ma naissance et par ma formation, à la confession d'Augsbourg, CAD au protestantisme Luthérien. Ceci dit, et de ce fait, j'éprouve le plus vif intérêt pour les monothéismes en général. Je crois qu'avec la philosophie, peut s'entamer un dialogue, une communication saine que nous aurons à continuer sans relache pour affirmer notre désir de paix et de concorde sous l'égide du Seigneur.