Analyser un extrait de roman.
Le roman est un genre littéraire qui relève de la fiction. Il figure cependant dans des corpus de synthèse consacrés à des faits de société, parce qu’il met en scène des personnages dans des lieux et à des époques qui sont empruntés à la vie réelle. De même que dans les autres types de documents, il s’agit de faire apparaître les idées qui se dégagent des situations racontées.
Le roman raconte une histoire par la voix d’un narrateur qui est à l’extérieur ou à l’intérieur du récit, qui prend ou non position, et qui rapporte les faits et les actions en adoptant un certain type de point de vue. Les idées, qui sont des éléments abstraits, s’expriment à travers les situations, les actions, les comportements des personnages et leurs propos.
Les idées exprimées n’appartiennent pas nécessairement à celui qui les énonce. Il est donc essentiel de trouver à qui les attribuer. Dans ce contexte il s’agit de bien voir si le texte nous montre un discours direct (CAD avec des répliques dans lesquelles s’expriment des personnages), s’il s’agit de discours indirect (où c’est le narrateur qui fait parler les personnages « il dit que », « il lui répliqua que » etc.), de discours indirect libre (mélange assez ambigu des deux précédents où l’on a l’impression d’assister aux pensées des personnages) ou enfin de discours narrativisé (où l’auteur résume le discours d’un des personnages).Il s’agit aussi de faire attention au fait que le narrateur ou l’un de ses personnages peuvent être ironiques (ce qui se voit généralement à la présence d’antithèses ou d’antiphrases dans le texte).
En outre, certains procédés d’écriture aident à la découverte des idées, de leur sens, de leur charge d’émotion et de leur importance dans le texte. Il s’agit de comprendre ce que disent les textes narratifs derrière ce qu’ils racontent. Pour cela, il s’agit d’être attentif aux registres (lyrique, pathétique, épique, satirique, polémique, ironique, comique), aux modalisateurs (sans doute, malheureusement, parfois, etc. ou encore, je pense, j’affirme, je souhaite, etc.), et aux articulations logiques du texte.
Les histoires racontées ne se limitent pas au récit de faits. Elles sont porteuses d’idées : dans un corpus de synthèse, ces idées entrent en résonance avec celles des autres textes, ce qui en facilite l’identification.
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dimanche 14 décembre 2008
Méthode générale BTS
Méthode générale de la synthèse.
1/ Classer les idées d’un corpus de documents.
Les idées exprimées par les documents d’un corpus et mises à jour par l’analyse constituent la matière de la synthèse. Une fois dégagées et reformulées, Elles doivent être organisées ou classées selon deux ou trois grandes orientations. Chaque orientation correspond à une grande partie de la synthèse ; la mise en relation des grandes orientations constitue la problématique.
a/ Reformuler les idées.
Il s’agit d’énoncer différemment, mais de manière réduite et explicite, les idées que les documents expriment, soit sous forme rédigée, soit sous forme de phrases nominales (titres).
b/ Classer les idées.
La classification de ces idées permet de construire la synthèse. Il s’agit de souligner les idées qui, dans les divers documents, vont dans le même sens et de les grouper sous l’égide d’un élément thématique commun, élément qui constitue une grande orientation du plan. Il faut alors définir chaque orientation en lui donnant un titre. Ces titres sont essentiels pour l’élaboration du plan. La présence de notions, points de vue, exemples différents voire contradictoires, constitue une aide pour la classification : on perçoit ainsi des oppositions d’un document à l’autre, ou parfois à l’intérieur d’un même document. Il est alors très utile de faire appel à un tableau qui récapitule les idées et permet de visualiser leur classification.
c/ La problématique.
Les documents qui composent le corpus ont été regroupés selon des thèmes communs. Ils sont associés parce que leur mise en relation et leur confrontation soulèvent une question, un débat, une problématique. Les grandes orientations de la synthèse et leur articulation logique doivent permettre de déterminer cette question fondamentale, sous-jacente à l’ensemble des documents.
2/ Construire le plan de la synthèse.
Le plan de la synthèse doit se construire à partir des idées dégagées des documents et reformulées.
a/ La construction du tableau.
Le tableau doit permettre de visualiser les rapprochements d’idées d’un document à l’autre, en les ayant clairement sous les yeux et de confronter l’ensemble de manière organisée et cohérente. Il permet d’élaborer progressivement le plan. Il s’agit de regrouper les idées proches dans chaque colonne, ce qui doit permettre peu à peu de déterminer, pour chaque colonne, une grande orientation (en haut) et les sous parties de cette grande orientation (en bas). Prévoir au moins trois colonnes (deux parties plus les idées qui semblent inclassables de prime abord mais qui pourraient le devenir) ou 4 (3 parties+inclassables).
b/ Du tableau au plan.
A mesure que se fait le remplissage du tableau, on peut envisager les titres des grandes orientations et vérifier leur pertinence. C’est l’unité thématique de chacune des colonnes qui conduit à la formulation d’une grande orientation (parties I, II et III du plan). Une fois ces grandes orientations déterminées, il s’agit de les organiser en sous parties qui abordent, avec une cohérence thématique, des points caractéristiques de chaque grande orientation.
3/ La rédaction de l’introduction et de la conclusion.
La synthèse de documents suppose qu’on rédige une introduction et une conclusion qui encadrent l’exposé des documents.
a/ L’introduction.
Elle se fait en trois phases : entrée en matière ou phrase d’accroche, présentation des documents et annonce du plan.
La phrase d’accroche a pour fonction de faire savoir de quoi il est question dans le corpus de documents. Elle donne donc le thème général et précise de quoi il va être question. Il s’agit de poser le sujet et donc la problématique générale sous jacente aux documents du corpus.
La présentation des documents exige que l’on présente l’auteur, le genre, la date et le thème de chaque document, en mettant l’accent sur ce qui peut être une caractéristique ou une originalité. Il faut d’emblée regrouper les documents proches ou souligner les oppositions entre les documents ou groupes de documents s’il y a lieu. Il ne s’agit pas de donner une liste monotone mais de montrer, dès l’introduction, qu’on a bien saisi les relations entre les diverses parties du corpus. De sorte que le correcteur puisse d’emblée savoir si le travail de synthèse a été correctement réalisé.
L’annonce du plan doit donner enfin les deux ou trois grandes orientations de la synthèse de façon explicite pour que le lecteur sache ce qu’il va lire après.
b/ La conclusion.
Il s’agit de faire le point sur la problématique envisagée en relation avec l’introduction. Le thème général et la problématique doivent être rappelés ainsi que les grandes orientations du plan. Il s’agit ensuite d’ouvrir la réflexion sur un cham plus vaste que celui de la synthèse, ouvrant sur des perspectives nouvelles.
4/ La rédaction des paragraphes et des introductions partielles.
La synthèse suppose qu’on construise un exposé écrit. Il faut donc rédiger. L’exposé formule, en les regroupant, les idées qui ont été préalablement identifiées et classées. Les caractéristiques de l’exercice imposent des contraintes d’écriture.
a/ Reprendre et exprimer les idées des documents.
Le travail d’expression des idées n’est ni un recopiage des textes ni un montage de citations. Il faut mettre ensemble des idées qui appartiennent à plusieurs documents et qui vont dans le même sens. Il s’agit donc de substituer une phrase synthétique à deux, 3 ou 4 phrases de plusieurs textes pour obtenir une idée unifiée.
b/ Indiquer les sources des idées.
La synthèse ne comporte aucune idée extérieure aux documents. Toute idée exprimée provient d’un document qui doit être identifié et désigné comme source. Il faut donc avoir à sa disposition différentes formulations pour signaler à quel document appartient telle ou telle idée. (« Comme le dit untel… » « si on met en regard les documents X et Y, on constate que », etc).
Il faut respecter en les désignant clairement les différentes « voix » qui peuvent se manifester dans un document. On trouve en effet, dans les documents, des points de vue qui ne sont pas nécessairement ceux de leur auteur ; sous forme de citations ou de paroles au discours direct et pas seulement dans les entretiens, les dialogues ou les échanges de propos. Dans la synthèse, il est essentiel que chaque point de vue soit étudié.
c/ Mettre en relief les articulations logiques.
La synthèse comporte des parties précédées d’une introduction générale et suivies d’une conclusion. Ces grandes parties ne sont pas simplement juxtaposées mais liées de manière logique, ce qui implique que leurs articulations (opposition, complémentarité, objection, etc.) soient visibles. Chaque partie commence par une introduction partielle qui annonce le thème traité en précisant quels sont les sous-thèmes. Ces derniers correspondant à la classification A, B et C du plan et prenant la forme de paragraphes préalables grâce aux alinéas. L’ordre de ces paragraphes suit une logique (souvent une gradation) marquée par des liens logiques ou des reprises de termes.
d/ Rédiger une introduction partielle.
Ouverture d’une partie, l’introduction partielle a pour fonction non seulement d’annoncer le thème traité dans cette orientation, mais aussi d’annoncer l’organisation du contenu (les sous thèmes). Quand il s’agit de l’introduction partielle de la seconde ou de la troisième partie, elle souligne la jonction avec la partie précédente en soulignant la logique qui les relie.
e/ Respecter l’objectivité.
La synthèse impose de présenter les idées de manière objective. L’auteur de la synthèse est donc tenu de ne manifester ni jugements, impressions ou réactions personnels, par rapport aux idées traitées, et d’éviter toute subjectivité : pas de mise en doute, d’ironie ou de satire. Les idées sont à reprendre telles qu’elles sont. La personne qui rédige une synthèse doit se mettre à distance, ne pas utiliser la première personne, s’exprimer au présent de l’indicatif et de manière impersonnelle. Son rôle consiste à déterminer, regrouper et exprimer des idées qui ne sont pas les siennes et qui constituent la matière de la synthèse.
Les évaluations d’ordre subjectif seront l’objet du travail d’écriture personnelle qui intervient après la synthèse.
1/ Classer les idées d’un corpus de documents.
Les idées exprimées par les documents d’un corpus et mises à jour par l’analyse constituent la matière de la synthèse. Une fois dégagées et reformulées, Elles doivent être organisées ou classées selon deux ou trois grandes orientations. Chaque orientation correspond à une grande partie de la synthèse ; la mise en relation des grandes orientations constitue la problématique.
a/ Reformuler les idées.
Il s’agit d’énoncer différemment, mais de manière réduite et explicite, les idées que les documents expriment, soit sous forme rédigée, soit sous forme de phrases nominales (titres).
b/ Classer les idées.
La classification de ces idées permet de construire la synthèse. Il s’agit de souligner les idées qui, dans les divers documents, vont dans le même sens et de les grouper sous l’égide d’un élément thématique commun, élément qui constitue une grande orientation du plan. Il faut alors définir chaque orientation en lui donnant un titre. Ces titres sont essentiels pour l’élaboration du plan. La présence de notions, points de vue, exemples différents voire contradictoires, constitue une aide pour la classification : on perçoit ainsi des oppositions d’un document à l’autre, ou parfois à l’intérieur d’un même document. Il est alors très utile de faire appel à un tableau qui récapitule les idées et permet de visualiser leur classification.
c/ La problématique.
Les documents qui composent le corpus ont été regroupés selon des thèmes communs. Ils sont associés parce que leur mise en relation et leur confrontation soulèvent une question, un débat, une problématique. Les grandes orientations de la synthèse et leur articulation logique doivent permettre de déterminer cette question fondamentale, sous-jacente à l’ensemble des documents.
2/ Construire le plan de la synthèse.
Le plan de la synthèse doit se construire à partir des idées dégagées des documents et reformulées.
a/ La construction du tableau.
Le tableau doit permettre de visualiser les rapprochements d’idées d’un document à l’autre, en les ayant clairement sous les yeux et de confronter l’ensemble de manière organisée et cohérente. Il permet d’élaborer progressivement le plan. Il s’agit de regrouper les idées proches dans chaque colonne, ce qui doit permettre peu à peu de déterminer, pour chaque colonne, une grande orientation (en haut) et les sous parties de cette grande orientation (en bas). Prévoir au moins trois colonnes (deux parties plus les idées qui semblent inclassables de prime abord mais qui pourraient le devenir) ou 4 (3 parties+inclassables).
b/ Du tableau au plan.
A mesure que se fait le remplissage du tableau, on peut envisager les titres des grandes orientations et vérifier leur pertinence. C’est l’unité thématique de chacune des colonnes qui conduit à la formulation d’une grande orientation (parties I, II et III du plan). Une fois ces grandes orientations déterminées, il s’agit de les organiser en sous parties qui abordent, avec une cohérence thématique, des points caractéristiques de chaque grande orientation.
3/ La rédaction de l’introduction et de la conclusion.
La synthèse de documents suppose qu’on rédige une introduction et une conclusion qui encadrent l’exposé des documents.
a/ L’introduction.
Elle se fait en trois phases : entrée en matière ou phrase d’accroche, présentation des documents et annonce du plan.
La phrase d’accroche a pour fonction de faire savoir de quoi il est question dans le corpus de documents. Elle donne donc le thème général et précise de quoi il va être question. Il s’agit de poser le sujet et donc la problématique générale sous jacente aux documents du corpus.
La présentation des documents exige que l’on présente l’auteur, le genre, la date et le thème de chaque document, en mettant l’accent sur ce qui peut être une caractéristique ou une originalité. Il faut d’emblée regrouper les documents proches ou souligner les oppositions entre les documents ou groupes de documents s’il y a lieu. Il ne s’agit pas de donner une liste monotone mais de montrer, dès l’introduction, qu’on a bien saisi les relations entre les diverses parties du corpus. De sorte que le correcteur puisse d’emblée savoir si le travail de synthèse a été correctement réalisé.
L’annonce du plan doit donner enfin les deux ou trois grandes orientations de la synthèse de façon explicite pour que le lecteur sache ce qu’il va lire après.
b/ La conclusion.
Il s’agit de faire le point sur la problématique envisagée en relation avec l’introduction. Le thème général et la problématique doivent être rappelés ainsi que les grandes orientations du plan. Il s’agit ensuite d’ouvrir la réflexion sur un cham plus vaste que celui de la synthèse, ouvrant sur des perspectives nouvelles.
4/ La rédaction des paragraphes et des introductions partielles.
La synthèse suppose qu’on construise un exposé écrit. Il faut donc rédiger. L’exposé formule, en les regroupant, les idées qui ont été préalablement identifiées et classées. Les caractéristiques de l’exercice imposent des contraintes d’écriture.
a/ Reprendre et exprimer les idées des documents.
Le travail d’expression des idées n’est ni un recopiage des textes ni un montage de citations. Il faut mettre ensemble des idées qui appartiennent à plusieurs documents et qui vont dans le même sens. Il s’agit donc de substituer une phrase synthétique à deux, 3 ou 4 phrases de plusieurs textes pour obtenir une idée unifiée.
b/ Indiquer les sources des idées.
La synthèse ne comporte aucune idée extérieure aux documents. Toute idée exprimée provient d’un document qui doit être identifié et désigné comme source. Il faut donc avoir à sa disposition différentes formulations pour signaler à quel document appartient telle ou telle idée. (« Comme le dit untel… » « si on met en regard les documents X et Y, on constate que », etc).
Il faut respecter en les désignant clairement les différentes « voix » qui peuvent se manifester dans un document. On trouve en effet, dans les documents, des points de vue qui ne sont pas nécessairement ceux de leur auteur ; sous forme de citations ou de paroles au discours direct et pas seulement dans les entretiens, les dialogues ou les échanges de propos. Dans la synthèse, il est essentiel que chaque point de vue soit étudié.
c/ Mettre en relief les articulations logiques.
La synthèse comporte des parties précédées d’une introduction générale et suivies d’une conclusion. Ces grandes parties ne sont pas simplement juxtaposées mais liées de manière logique, ce qui implique que leurs articulations (opposition, complémentarité, objection, etc.) soient visibles. Chaque partie commence par une introduction partielle qui annonce le thème traité en précisant quels sont les sous-thèmes. Ces derniers correspondant à la classification A, B et C du plan et prenant la forme de paragraphes préalables grâce aux alinéas. L’ordre de ces paragraphes suit une logique (souvent une gradation) marquée par des liens logiques ou des reprises de termes.
d/ Rédiger une introduction partielle.
Ouverture d’une partie, l’introduction partielle a pour fonction non seulement d’annoncer le thème traité dans cette orientation, mais aussi d’annoncer l’organisation du contenu (les sous thèmes). Quand il s’agit de l’introduction partielle de la seconde ou de la troisième partie, elle souligne la jonction avec la partie précédente en soulignant la logique qui les relie.
e/ Respecter l’objectivité.
La synthèse impose de présenter les idées de manière objective. L’auteur de la synthèse est donc tenu de ne manifester ni jugements, impressions ou réactions personnels, par rapport aux idées traitées, et d’éviter toute subjectivité : pas de mise en doute, d’ironie ou de satire. Les idées sont à reprendre telles qu’elles sont. La personne qui rédige une synthèse doit se mettre à distance, ne pas utiliser la première personne, s’exprimer au présent de l’indicatif et de manière impersonnelle. Son rôle consiste à déterminer, regrouper et exprimer des idées qui ne sont pas les siennes et qui constituent la matière de la synthèse.
Les évaluations d’ordre subjectif seront l’objet du travail d’écriture personnelle qui intervient après la synthèse.
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